Le cursus de l'école de musique

Vous trouvez l'offre du Conservatoire en cliquant sur le tableau du cursus non professionnel.

Le Conservatoire de musique neuchâtelois s'investit de toutes ses forces dans sa mission fondamentale résumée par l'expression « musique pour tous ». Il s'agit de permettre à tout un chacun, indépendamment de son âge, de ses prédispositions ou de ses conditions sociales, culturelles et économiques, d'accéder à une formation musicale de qualité. 

Le cursus de l'école de musique est construit à partir d'une succession de niveaux, allant de l'élémentaire au terminal, le tout pouvant être précédé de quelques années en préparatoire et poursuivi par le niveau supérieur. 

Un partenariat avec l'ACMN offre la possibilité aux jeunes musiciens vents et percussions affiliés à l'Association Cantonale des Musique Neuchâteloises, de bénéficier d'un tarif préférentiel pour les niveaux élémentaire et moyen et ce durant quatre ans. 

 

Le forfait inclut, à partir du niveau élémentaire, une formation collective, nommée solfège. 

Pour passer au niveau supérieur, l'élève doit avoir terminé le solfège correspondant à son niveau instrumental. A partir du niveau secondaire, le solfège se présente sous forme de modules thématiques que l'élève peut choisir librement. Chaque module est crédité. Le passage au niveau supérieur peut se faire lorsque l'élève à atteint un certain nombre de crédits. 

 

La formation des talents

Notre institution n'oublie pas une autre de ses responsabilités, non moins essentielle, en mettant tout en œuvre dans l'accompagnement et la promotion de ses élèves particulièrement motivés et engagés – qualifiés communément de talentueux.

L'article constitutionnel 67a sur la Formation musicale engage la Confédération, avec la participation des cantons, à fixer notamment les principes applicables à la promotion des talents musicaux. Le rapport du groupe de travail de l'office fédéral de la culture qui devait proposer des éléments de mise en œuvre du nouvel article constitutionnel souligne la difficulté de définir avec précision la notion de talent. Il précise donc que le législateur dispose d'une grande latitude pour définir ce terme « plus concrètement, en lui donnant une acception plus ou moins large ».

Jusqu'au XVIème siècle, le mot talent (du latin talentum, qui désigne une masse métallique) signifiait le désir, ou la volonté. Or, le sens moderne est tout autre, puisqu'il fait référence à la fameuse parabole évangélique dite des talents, dans laquelle un maître partant en voyage confie des talents (pièces de monnaie) à ses trois serviteurs, leur demandant de les faire fructifier. Le sens que prit alors le mot talent peut se résumer en « ce qui vous a été donné et que vous avez su développer ». Cela va dans la même direction que les expressions dons ou aptitudes naturelles. Qu'en est-il alors pour les musiciens ? Les uns diront que c'est avant tout le travail – on parle de la règle des 10'000 heures – qui mène à l'expertise, les autres parleront davantage de prédispositions, en en identifiant l'origine dans les gènes ou dans l'environnement socioculturel. Nous proposons une définition qui inclut autant la notion médiévale de volonté que les deux visions actuelles antinomiques. Car c'est bien de tout cela qu'il faut, et de bien plus encore. Il va de soi que le point commun de tous les élèves talentueux est l'enthousiasme, l'énergie et le temps qu'ils consacrent inlassablement à la pratique de leur instrument. Pour reprendre les propos de Johann Joachim Quantz (1697 – 1773), pour pouvoir exceller en musique « il faut avoir une envie, un amour et un désir infatigable, n'épargner aucune peine et aucun travail, et avoir assez de courage pour supporter toutes les incommodités qui se rencontrent dans ce genre de vie.»

Notre institution s'engage pour ces élèves en leur offrant des conditions idoines et des occasions nombreuses pour valoriser leur talent. Nous avons pu à cet égard élaborer des partenariats stimulants notamment avec les Lycées, le TPR, la Société de musique de La Chaux-de-Fonds et l'Ensemble symphonique neuchâtelois. Notre canton peut être fier de ces jeunes musiciens qui œuvrent d'ores et déjà à l'embellissement de notre quotidien.

Le cursus+

Une voie de formation plus exigeante et plus rapide intitulée Primo C+ et Cursus+ est proposée aux jeunes musiciens, déjà au bénéfice d'une année minimum de pratique instrumentale, qui laissent supposer un potentiel important et font preuve d'une motivation avérée.

Toutes les informations

 

La formation préprofessionnelle

Le Conservatoire de musique neuchâtelois, s'il dispense avant tout un enseignement amateur sur l’ensemble de ses sites, a également la vocation d’offrir aux élèves présentant les qualités pour devenir des musiciens professionnels, une formation préalable les conduisant au concours d’entrée des Hautes Ecoles de musique.

Cette formation se doit d'intervenir très tôt et s’adresse aux jeunes musiciens dès 15/16 ans qui poursuivent parallèlement leurs études secondaires. 

Trois filières sont proposées dans le cadre des études préprofessionnelles:

Domaine classique
Domaine jazz
Domaine comédie musicale en collaboration avec l'école Evaprod

Afin de permettre aux étudiants des lycées Denis-de-Rougement et Blaise-Cendrars de suivre en parallèle une formation musicale préprofessionnelle au Conservatoire de musique neuchâtelois, une convention a été établie entre les différents partenaires.Il faut impérativement que l'élève soit inscrit en option spécifique (OS) Muisique pourpouvoir en bénéficier et obtenir les allégements prévus dans la convention.

Depuis 2017, la formation préprofessionnelle du CMNE est élaborée en partenariat avec le Théâtre populaire romand. Ainsi, de belles synergies sont vécues entre les étudiants des trois formations préprofessionnelles.

Règlement des études de la formation PP

Distinction de qualité nationale attribuée au CMNE en octobre 2021

Le label Pre-College Music CH est une distinction qui concerne les filières préprofessionnelles (PP) qui forment les élèves en vue de l’accès aux études bachelor.

Il est attribué à des institutions reconnues au plan national, qu’il s’agisse d’écoles ou de hautes écoles de musique dotées d’un mandat public. Indispensable pour garantir une formation reconnue d’excellence, il définit différents critères portant sur les parties prenantes, le contenu de la formation, le contexte des coopérations, les contrôles de la qualité et du financement.

Photo: Lili, Tania, Leonard et Leon, élèves PP, portent fièrement le diplôme reçu.
Avec l’équipe du CMNE, ils entourent les présidentes des deux organismes qui ont présidé à la création de ce Label, Mmes Christine Bouvard Marty, présidente de l’ASEM et Noémie L. Robidas, présidente de la CHEMS.

Rêves pour tous?

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